Le "Will to go"
On parle souvent du "will to go" pour désigner chez un chien l'envie d'avancer, de foncer, d'aller de l'avant.
Certains chiens possèdent naturellement cette envie, c'est notamment le cas chez les "nordiques" comme le Husky Sibérien, le Samoyède... qui de part leurs origines sont habitués à tracter et à courir sur de longues distances. Il suffit de les atteler et hop c'est parti ils foncent tête baissée.
Le "will to go" est un avantage certain pour le CaniVTT, si votre chien le possède, entretenez-le car il vous sera très utile une fois sur le vélo.
Si votre chien ne possède pas cette envie, il va falloir lui apprendre. Cela doit passer par une démarche progressive et surtout par le jeu, pour éviter que votre chien perçoive çela comme une contrainte. Mais surtout prenez patience.
Pour commencer, entrainez votre chien, il n'a peut-être pas la condition physique requise pour prétendre tracter le vélo. Vous pouvez déjà opter pour quelques sessions de CaniCross, ce qui demande moins d'effort pour votre chien (pas pour vous malheureusement) et entretiendra sa condition.
L'instinct d'avancer
Hice en pleine action.
L'objectif est d'y aller tout doucement, de motiver votre chien à courir dans un premier temps. La seconde étape consiste à le pousser à courir devant vous, encouragez le, faite des petits sprints pour susciter son esprit de compétiteur. Au bout d'un moment, votre chien ne se laissera plus dépasser et commencera même à vous "booster" en vous tirant vers l'avant. Vous y êtes, le will to go est né chez votre compagnon. Si votre chien ne trouve pas sa voie, vous pouvez le motiver en allant vous ballader à 2 (l'autre personne étant devant vous avec ou sans animal)
Avant de passer au VTT, continuez à l'entrainer en course à pied avec des parcours de plus en plus longs, car en vélo l'effort sera plus intense pour lui (plus vite, plus loin, plus longtemps). Une fois attelé au VTT, ménagez votre animal pour vos première sorties, commencez par des itinéraires courts (pas plus de 5 km). De plus, faîtes un tour sur la section Les Règles d'or pour voir les pièges à éviter avant de vous lancer. Ensuite, c'est à vous de sentir si votre animal peut aller plus loin ou pas encore...
Présentation de quelques nordiques
Comme vu précédemment, le "will to go" coule dans les veines de certaines races. Petit focus sur quelques unes d'entre elles.
Le Malamute d'Alaska
Le Malamute est le plus puissant des chiens des traineaux, il est capable de tracter de lourdes charges. Sa morphologie lui procure une force et une robustesse qui font de lui un allier de taille dans la conduite de traineau ou d'attelage divers. Son ossature et sa musculature lui procure endurance et force, même si il n'est pas réputé pour sa rapidité. Il est calme et a su conserver son instinct de chasseur. On peut le considérer comme le plus "pépère" des chiens de traineaux.
Le Groenlandais
De taille plutôt moyenne, le Gorenlandais n'est pas le plus docile des chiens de traineaux. Robuste, il est apprécié pour son compromis entre sa vitesse de course et son endurance. Il a su préserver son instinct primitif et rustique ce qui le rend parfois difficile à dresser, fugueur voire batailleur avec les autres chiens.
Le Husky Sibérien
Le Husky de Sibérie est le chien de traineau par excellence. Il a tout pour lui, rapidité, endurance et puissance. Il ne faut pas se fier à son physique très proche de celui loup car son tempérament et sa douceur font de lui le compagnon idéal à la maison même si sont instinct de prédateur est toujours très marqué.
Le Samoyède
Le Samoyède est identifiable par sa robe de couleur blanche et sa bouche en forme de sourir. Très éveillé, jovial, joueur et proche des enfants il est très dynamique. En attelage, il n'est pas aussi puissant que le Malamute ni aussi rapide que le Husky mais ses qualités en tant que chien de tête ne sont plus à prouver.
Malamute d'Alaska
Source : Wikipedia
Groenlandais
Source : Wikipedia
Husky Sibérien
Source : Wikipedia
Samoyède
Source : Wikipedia